1 Mars 2018
Pour le séjour d’hiver 2018, l’ACS a choisi la jolie vallée du Haut-Giffre en Haute- Savoie, connue pour ses villages et leur architecture, dominés par les sommets du Grand Massif.
C’est au centre «Mille et une vacances » à Châtillon-sur-Cluses, que nous avons posé nos sacs et nos valises : Sur la route départementale D 902, au-dessus de Cluses, et en direction de Taninges ; Une route départementale très fréquentée, tant par les vacanciers que par les professionnels, qui se rendent jour et nuit dans les stations qui les emploient pour accueillir le tourisme de l’or blanc.
En face de nous, le majestueux Pic de Marcelly, nous rappelle des souvenirs d’une ancienne balade estivale.
La neige nous attendait un peu plus haut. Pour l’instant, il fallait nous habituer à notre centre d’hébergement, qui, bien que confortable, restait avant tout un centre pour adolescents ! Mais une équipe jeune et dynamique nous a vite donné le tempo pour profiter de cette ambiance….un peu inhabituelle au début !
Jeudi 1er février :
Nous sommes partis à 9 heures de Seyssinet-Pariset, en disant « au revoir et à bientôt » à ceux qui partaient pour la journée habituelle, à Gresse-en-Vercors.
Arrivés un peu avant midi au centre d’hébergement, nous nous sommes rapidement installés dans nos chambres, avant de consommer nos pique-niques.
Nous n’avions finalement qu’une envie : aller tâter la neige, tombée en abondance, mais plus haut ! Et c’est donc sur le plateau d’Agy à 1459 mètres, rattaché à la commune de Saint-Sigismond, que nous sommes allés chercher cette neige qui nous faisait tant rêver !
Les raquettistes, ont eu le plaisir de faire leur trace, dans un environnement boisé : une boucle sur deux versants avec un faible dénivelé fut le terrain de jeu idéal de l’après-midi. Si la visibilité avait été meilleure, les groupes auraient pu profiter –en prime- d’un balcon panoramique sur la vallée de l’Arve et du Giffre.
Le domaine de ski n’est pas particulièrement étendu. Nous empruntons la piste de l’Atroche, la couche de neige fraîche, nous oblige de faire la trace ce qui donne un côté sauvage et agréable mais fatiguant. Les skieurs ont fait 7,500 km.
Vendredi 2 février
S’il y avait bien une journée à ne pas manquer, c’était celle-ci ! Les nuages étaient partis, le ciel était d’un bleu intense, rehaussé par le manteau neigeux !
A 9h30, tout le monde était prêt pour le départ ! Après un court arrêt à Samoëns pour récupérer les forfaits pour les fondeurs, direction Sixt-Fer-à-Cheval, charmant village au confluent des deux branches supérieures du Giffre. Comme beaucoup de villages savoyards, Sixt-Fer-à- Cheval est devenu un centre d’excursions en été et de ski en hiver.
Mais son attraction, sa curiosité, l’origine de son nom porte-bonheur, c’est ce paysage fantastique et sonore de falaises et de cascades qui termine la vallée du Giffre. Au milieu de sommets élevés, un cirque creusé par d’anciens glaciers aujourd’hui disparus, accueille le randonneur.
Dans un décor polaire bleu et blanc, le sommet pyramidal du Tenneverge (2985 m) saisit le randonneur. Celui qui avait oublié son portable ou son appareil photo s’en voulait !
Les raquettistes ou marcheurs partaient sur une piste tracée et obligatoire : les risques avalancheux étant omniprésents, il n’était pas possible de s’aventurer n’importe où. Mais la beauté féérique des paysages l’a vite emportée sur les regrets, d’autant plus que les avalanches raisonnaient en écho dans les falaises tout autour ! Les groupes ont retrouvé des sensations d’enfance : marcher dans une forêt poudrée de neige ; Que demander de plus ? !!
Le domaine de ski de Sixt-Fer-à-Cheval offrait aux fondeurs un bon terrain de glisse très varié, dans un magnifique décor. Les skieurs ont fait de 10 à 18 km.
En fin de journée, un arrêt a permis de flâner dans les boutiques de Samoëns et d’aller voir « le Gros Tilleul » : un arbre remarquable ancré à sa Terre de Haute-Savoie par de solides racines et qui ombrage la place de Samoëns en été.
Samedi 3 février
On dit que « les jours se suivent et ne se ressemblent pas » ! La météo a de nouveau changé dans la nuit et ce samedi nous n’aurons pas le soleil de la veille.
Quel dommage ! Nous allons au Praz-de-Lys (1500 m), une vaste cuvette d’alpages, ou la hauteur de neige est impressionnante, situé en face du Mont-Blanc, que nous ne verrons pas, caché par les nuages.
Les fondeurs trouvent vite leur compte, le domaine est étendu, les pistes sont longues variées, très techniques, avec des successions de montées et de descentes. C’est un vrai régal.
Les skieurs ont fait de 10 à 18 km.
Les marcheurs se rendent tranquillement vers leur point de chute (un restaurant bien connu pour sa bonne cuisine).
Les raquettistes ont du mal à trouver le départ d’un circuit ! Après avoir tourné, un peu trop à leur goût, dans la plaine, au milieu des pistes de ski de fond, enfin voici le fléchage ! Mais le temps couvert ne met pas en valeur le cadre montagneux et c’est finalement une balade un peu morne qui occupe la journée.
Un peu déçus, certains tentent même une petite rallonge avant le retour au car : à nouveau un manque de signalisation les emmène sur la piste réservée aux chiens de traineau !
A force de chercher le départ, puis le fléchage de l’itinéraire, le groupe a ainsi parcouru 10 km et 230 D+ ! Une bonne consolation finalement !
Mais le Praz-de-Lys n’est vraiment pas la destination idéale pour la pratique de la raquette !
Au retour, nous faisons un petit détour aux Gets, l’une des 14 stations du domaine franco-suisse des « Portes du Soleil ».
A proximité de Morzine et d’Avoriaz, le village des Gets s’étire dans une vallée étroite. Beaucoup de vacanciers circulent dans l’artère principale.
Nous n’avons pas suffisamment de temps pour nous aventurer trop loin, le car nous attend pour retourner à notre centre d’hébergement.
Dimanche 4 février :
Le Praz-de-Lys dépend de la commune de Taninges, Sommand est rattaché au charmant village de Mieussy. Ces deux villages, composés essentiellement de chalets et d’anciennes fermes d’alpage forment une seule station sur deux versants. La route du col de la Ramaz, fermée à la circulation en hiver, permet une traversée sur un itinéraire panoramique pour découvrir les plateaux de Praz-de-Lys et de Sommand.
Alors que la veille les raquettistes avaient eu quelques difficultés pour trouver leur itinéraire, pour le dernier jour, il n’était donc pas question de recommencer la même erreur !
A l’unanimité, c’est la direction de la Ramaz qui a été choisie, une belle balade qui permet d’atteindre le col, point culminant des pistes piétonnes et raquettes à 1619 m. Si le temps ne s’était pas couvert en fin de matinée, il aurait été possible d’admirer la vue face aux Grandes Alpes et à la chaîne du Mont-Blanc. Ce fut tout de même l’occasion de profiter d’une vue aérienne sur le Praz-de-Lys. Ce fut aussi une belle marche de 7,5 km et 270 m de D+
Aujourd'hui c’est un petit groupe de skieurs qui se dirige au col de la Ramaz car nombre d’eux ont choisis pour ce dernier jour la pratique de la raquette. La montée est longue régulière jusqu'’au col. La pente est plus soutenue, un dernier effort pour apercevoir Praz-de Lys, puis c’est une belle descente pour regagner la vallée. Après la pause pique nique nous partons sur l’autre versant, tout à fait différent, un piste agréable dans la forêt de sapins chargé de neige. Les fondeurs ont fait de 9 km à 15 km.
A 15 h, après la traditionnelle photo du groupe, il était temps de quitter la station pour s’arrêter au centre d’hébergement et récupérer les bagages.
Tout a une fin et il est l’heure de rentrer chez nous ! Aucun accident n’est venu perturber ces quatre jours et la neige était bien au rendez-vous !
Nous avons profité d’un cadre merveilleux, de la découverte de ses stations du Haut Giffre: un patrimoine naturel qui doit être préservé.
Dans une bonne ambiance, un séjour pleinement apprécié par tous les participants. Merci à tous ceux qui on contribués à la réussite de ce séjour.
SR.BMI.