Aux Saisies

Journée de neige aux Saisies.

S’inscrire à la sortie aux Saisies, dont il est coutumier de programmer la date en mars, suppose que l’on connaît les traditions…. D’abord, on prévoit de prendre avec soi son porte-monnaie ou sa carte bleue… Ensuite, peu importe la météo ! Si le temps est beau, c’est tant mieux ; Si ce n’est pas le cas, « on a prévu » ….

Ainsi, les participants à la sortie à peine descendus des cars, voilà un groupe qui s’est constitué au moins depuis la veille et qui se dirige vers le restaurant de sa convoitise.

A chacun son activité !

Cette année encore, les montagnes environnantes ne seront pas les vedettes… puisque le temps couvert ne permet même pas de les entrevoir. Mais qu’importe ! Aux saisies, la « Star » c’est l’établissement situé un peu en contrebas de la rue principale.

Puisque l’on parle de star…, tandis qu’à Cannes, on monte les marches, quand l’ACS se rend aux Saisies, certains descendent celles de l’office du tourisme…. Allez savoir pourquoi.

La prudence s'impose !

Une fois partis, les courageux ont rencontré quelques vestiges de l’été passé, à moins que ce ne  soit la douceur printanière du mois de février qui avait incité les responsables de la station à indiquer « la plage ». Certains avaient d’ailleurs apporté le couvre-chef adapté pour une journée ensoleillée.

C'est pas simple !

C’est donc en faisant la trace et en suivant consciencieusement le balisage que les courageux ont tenté de rejoindre le sommet du Mont Bisanne à 1500 m, ou d’aller voir du côté de Hauteluce (descendre jusqu’à Hauteluce et remonter en navette, c’est aussi sportif que d’aller au restaurant : au moins c’est dit !!).

Faut pas perdre la trace !

Dupond D et Dupont T, qui participaient à l’excursion au Mont Bisanne, se sont finalement rendus à l’évidence : ce n’était pas un jour à faire 1000 m de dénivelé positif. Cette fois, il fallait se contenter de 7,8 km pour 280 m de dénivelé, d’autant plus que l’heure du départ ayant été annoncée pour 16 h., il fallait encore faire les courses et le village enveloppé de brume, semblait loin.

Faut pas se perdre.

Heureusement les Fondeurs sont bien équipés et adaptent leur vitesse à la météo. Parfois le farte s'impose quand même.

La neige tombée toute la journée s’est rappelée à notre bon souvenir lorsque les cars ont pris le chemin du retour. A une dizaine de kms de la station, une glissade intempestive de l’un deux pour s’écarter d’un automobiliste agenouillé près de son véhicule pour mettre les chaînes, a eu raison de notre journée euphorique.

Heureusement il y a de la bonne humeur.

C’est là qu’est intervenu Super-Héros et sa pelle à neige (dont il ne faudra plus se moquer à l’avenir car elle peut encore servir). Cependant, les éléments étant contre nous, et dans l’impossibilité de dégager le véhicule, c’est avec soulagement que nous vîmes arriver un car de substitution. Une équipe de volontaires (dont un ancien pompier, vêtu de rouge comme il se doit), organisa le transfert de nos effets dans le car de secours.

Il neigeait toujours… et les essuie-glaces sont donc tombés en panne… ce qui nous a conduit jusqu’au dépôt des cars Faure à Albertville pour un nouveau transfert.

La Présidente le répète souvent : quand on s’inscrit à la sortie du jeudi, on ne prévoit pas d’aller voir un spectacle le soir… Nous sommes arrivés à 20h50 à Seyssinet-Pariset …

Nous remercions chaleureusement les passagers du deuxième car (c’est-à-dire du car n° 1) et leur chauffeur, qui nous ont suivis patiemment (ne sachant pas vraiment ce qu’il se passait), y compris lorsqu’il a fallu faire un nouveau transfert à Albertville.

Finalement, Catherine et Marie n’ont pas eu à rentrer à pied chez elles, ni à attendre trop longtemps Super-Héros ; Il a pu les raccompagner à bon port, comme il le leur avait promis !

Un reporter parisien aurait pu intituler cet article : « Un inventaire à la Prévert ».